09 marzo 2018

10th Annual Zeitgeist Day, Frankfurt Germany, April 7th 2018


Zday 2018 
 The 10th Annual Zeitgeist Day | April 7th 2018 |  Frankfurt, Germany

www.thezeitgeistmovement.com
Recognized as the largest grassroots social movement in the world with official chapters in over 60 countries, The Zeitgeist Movement (TZM) announces its 10th annual "Zeitgeist Day".

Also known as "ZDay" for short, this global awareness campaign features a main event with prominent Movement speakers and guests from all over the world, while working in solidarity with other parallel events occurring during the same day and/or weekend. The gesture is one of global unity towards social betterment and a more humane society.

Prior main events have been documented by news agencies, including the New York Times and Huffington Post in America, with attendees and members coming from all around the world to discuss the state of society and how to improve it in a real way. Contrary to most conferences of this nature, TZM does not see needed social changes coming from the political or economic establishment. It sees it coming from the public itself through grassroots reform since TZM views the core problems in the world as actually originating from the very foundation of the eco-politico establishment to begin with. The problem is the system itself, in the view of The Movement.

The 2018 main event will be held in Frankfurt, Germany at the "Kunstverein Familie Montez" on April 7th, 2018, 15:00 - 20:00 CET. The 2018 symposium will address the growing severity of emerging social destabilization, war, income inequality, slavery, dramatic environmental failures and, in short, overall public health and societal crises playing out on the Earth's stage today.
Sincerely,
TZM

05 marzo 2018

[Reseau Voltaire] L'armée de Terre russe à Damas 28 02 2018

Réseau Voltaire
Exclusif
L'armée de Terre russe à Damas
par Thierry Meyssan
Tous les commentateurs ont souligné au cours des quatre dernières années l'impossibilité pour la Russie de déployer des troupes terrestres face aux jihadistes en Syrie au risque de revivre leur défaite d'Afghanistan. Mais ce qui est vrai si Moscou s'affronte par proxies interposés à Washington, est faux si les deux Grands s'accordent sur l'avenir non seulement de la Syrie, mais de la région. Thierry Meyssan a été le premier au monde à annoncer l'arrivée de l'armée russe en Syrie, en 2015. Il est aujourd'hui le premier à annoncer le déploiement de son infanterie.
Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 1er mars 2018
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Vladimir Poutine (président de la Fédération de Russie) et le général Alexander Bortnikov (directeur du contre-espionnage russe — FSB)
Washington a décidé de reléguer le projet de destruction des États et des sociétés du Moyen-Orient élargi au second plan de ses préoccupations, et de concentrer ses forces pour s'opposer au projet chinois de route de la soie. C'est ce qui aurait été acté par le président Donald Trump et le Premier ministre australien (représentant les Britanniques) Malcolm Turnbull, le 24 février à la Maison-Blanche.
Il ne s'agit pas simplement du conflit traditionnel entre l'Empire maritime anglo-saxon d'une part et le projet commercial terrestre chinois d'autre part. Mais aussi du danger que fait courir l'industrie chinoise à celle de l'ensemble du monde développé. Pour faire vite, alors que dans l'Antiquité, les Européens étaient avides des soies chinoises, aujourd'hui tous les Occidentaux craignent la concurrence des voitures chinoises.
Beijing ayant renoncé à faire passer la route de la soie sur son tracé historique de Mossoul et de Palmyre, les États-Unis n'ont plus d'intérêt à sponsoriser des jihadistes pour créer un Califat à cheval sur l'Iraq et la Syrie.
C'est également le 24 février que la Russie et les États-Unis ont présenté la résolution 2401 au Conseil de sécurité ; texte qui était déjà prêt depuis la veille et dont pas un mot n'a été changé tandis que l'on faisait mine de poursuivre des tractations.
Prétendument adoptée en réponse à la campagne médiatique française pour sauver la population de la Ghouta, cette résolution traite en réalité de la solution pour presque toute la Syrie.
Elle laisse en suspens la question du retrait des troupes turques et états-uniennes. Concernant ces dernières, il n'est pas impossible qu'elles rechignent à quitter l'extrême Nord-Est du pays. En effet, si la Chine décidait de faire passer la route de la soie par la Turquie, Washington soufflerait sur les braises pour créer un Kurdistan en territoire kurde (si l'on admet que l'Anatolie du Sud-Est n'est plus un territoire arménien depuis le génocide) et couper la route de Beijing.
Moscou a déplacé de nouveaux avions sur sa base d'Hmeimim, dont deux avions furtifs Su-57 ; des bijoux de technologie que le Pentagone n'imaginait pas opérationnels avant 2025.
Surtout, Moscou, qui jusqu'à présent limitait son engagement en Syrie à son armée de l'Air et à quelques Forces spéciales, a secrètement acheminé des troupes d'infanterie.
Le 25 février au matin, l'Armée de Terre russe est entrée aux côtés de l'Armée arabe syrienne dans la Ghouta orientale.
Il est désormais impossible, pour qui que ce soit, d'attaquer Damas ou de tenter de renverser la République arabe syrienne sans provoquer automatiquement de riposte militaire russe.
L'Arabie saoudite, la France, la Jordanie et le Royaume-Uni, qui avaient secrètement constitué le « Petit Groupe », le 11 janvier, afin de saboter la paix de Sotchi, ne pourront plus rien entreprendre de décisif.
Les gesticulations des ministres britannique et français des Affaires étrangères, Boris Johnson et Jean-Yves Le Drian, ne peuvent masquer le nouvel accord entre la Maison-Blanche et le Kremlin ainsi que la légalité internationale de la présence militaire russe et son action en faveur des civils prisonniers des jihadistes.
Ils ne peuvent espérer remettre cet accord en question comme leurs pays respectifs le firent en juillet 2012, tant les situations sur le terrain et dans le monde ont changé.
Si nécessaire, nous feindrons tous de ne pas savoir que les deux principales factions armées présentes dans la Ghouta orientale (la pro-saoudienne et la pro-qatarie) dépendaient d'Al-Qaïda. Elles seront discrètement exfiltrées. Les officiers du MI6 britannique et de la DGSE française (qui agissaient sous couvert de l'ONG Médecins sans frontières) seront rapatriés.
La guerre n'est pas terminée sur l'ensemble du territoire, mais elle l'est déjà à Damas.
Thierry Meyssan
Al-Watan, #2847
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Al Qaeda attaque le ministère syrien de la Défense le 26 septembre 2012